En donnant sur la rue et en attirant un flux régulier de clients, les commerçants contribuent à la prévention de la criminalité et au renforcement du sentiment de sécurité des passants.
Au-delà de cette présence dissuasive, les commerçants sont souvent en première ligne lorsqu’un incident survient. Ils peuvent apporter une aide immédiate face à un malaise, un accident ou une situation d’urgence, en proposant un espace de repos ou en alertant rapidement les secours.
Près de 2 commerçants sur 10 déclarent intervenir au moins une fois par mois pour venir en aide à une personne en détresse.
Un libraire parisien témoigne : "Le commerce est devenu un point de ralliement pour les habitants du quartier qui n’hésitent pas à venir demander de l’aide, comme mon voisin en situation de handicap qui s’est retrouvé coincé en dehors de chez lui".
De plus, les commerces peuvent servir de refuge sûr pour les personnes en détresse ou victimes de harcèlement, agissant comme des Safe Places. Des dispositifs spécifiques, comme l’application mobile Umay ou le plan Angela, permettent d'identifier ces lieux où une personne se sentant menacée peut demander assistance.
Ainsi, la présence des commerces et leur capacité d'intervention rapide constituent un atout essentiel pour la collectivité, renforçant à la fois la vigilance urbaine et l’entraide de proximité.