Autre force du concept de la Distillerie du Viaduc : l’éco-responsabilité. Ici, toutes les plantes et les ingrédients utilisés dans la fabrication des spiritueux sont issus autant que possible de l’agriculture bio, en direct de producteurs français. « Nous travaillons pour l’instant avec trois producteurs – dont une coopérative – en Anjou, dans le Val-de-Loire et les Alpes-Maritimes », reprend Théo Boussion.
Avec cet impératif de circuit-court, les deux associés doivent parfois faire preuve de créativité pour ajuster leurs recettes. « Nous n’utiliserons jamais un poivre de Madagascar ou une plante qui ne pousse qu’à l’autre bout du monde. Alors forcément, on doit innover. Pour notre Pastis par exemple, pas d’anis étoilé : nous avons opté pour l’anis vert. Et pour la réglisse, nous avons réussi à trouver le seul producteur français », détaille Quentin de Montgolfier.
Deux premières recettes sont prêtes à être commercialisées : le Gin et le Pastis. La mise en bouteille s’est faite dans des bouteilles recyclées avec étiquettes éco-responsables. « Nous essayons d’être le plus en accord avec les valeurs que nous défendons », ajoute Théo Boussion.
A terme, la Distillerie du Viaduc veut aller encore plus loin en utilisant dans ses recettes tous les restes de productions agricoles, et ainsi revaloriser les résidus des brasseries, restaurants, viticultures et autres. Autant d’épluchures et de fruits abîmés, de moût de bière, de marc de raisin et d’invendus d’alcool qui finiraient, sinon, à la poubelle.