Pour cet espace dédié à la bande dessinée, difficile de ne pas faire le parallèle avec Astérix et son village gaulois qui résiste encore et toujours à l’envahisseur. Car tout autour de la Galerie Collin se trouvent des commerces de bouche, essentiellement.
Mais ne parlons pas d’envahisseurs. « En réalité, nos voisins commerçants sont ravis de notre présence. Tout comme les habitants du quartier et les gens de passage, qui nous ont réservé un excellent accueil, raconte Christian Collin. Tous sont heureux qu’un commerce culturel continue d’exister dans ce quartier historique. »
En continuant d’exister en physique à l’heure où toute l’activité ou presque se fait en ligne, la Galerie Collin fait de la résistance. « Nous sommes parmi les derniers à avoir encore une galerie », souligne Christian Collin. Cette dernière fait partie la mission Vital’Quartier 2 qui vise notamment à maintenir des commerces culturels dans le Quartier Latin.
« Avant internet, nous étions de tous les salons. Aujourd’hui, ce n’est plus nécessaire car l’essentiel de nos ventes se fait en ligne, explique l’éditeur. Je continue cependant à me rendre à deux salons phares : le Festival de la bande dessinée d’Angoulême et Quai des bulles à Saint-Malo. Mais je pense que rien ne pourra remplacer une galerie physique. Nous l’avons bien vu pendant les confinements : l’art est essentiel. Nous avons besoin de voir, de nous émerveiller, d’échanger avec les artistes et les éditeurs pour comprendre leur travail. C’est important de préserver cela. »
Galerie d'éditions Christian Collin
📍 43 rue Daubenton, Paris 5e
Du mardi au samedi 14h -19h30
www.galeriecollin.com